Nous vous proposons des plants de miscanthus de toute taille (de 10cm, jusqu’à 2m50), prêts en pot ou prêt à mettre en pot.
Les rhizomes sont beaucoup sensibles au taupin ainsi qu’au stress pédoclimatique.
Les plants prêts à l’emploi sont à mettre en terre ou en pot et réagiront positivement en fonction de la qualité du sol.
En dehors de l’année du repiquage, le désherbage est quasiment inexistant. Si vous le souhaitez encore plus vigoureux, un apport de compost peut être fait en surfaçage au printemps.
Par contre, chaque année en hiver ou au début du printemps après la chute des feuilles, les chaumes du miscanthus géant peuvent être coupés. Ces chaumes sont liés par larges touffes à mi-hauteur à l’aide d’une ficelle, cela simplifie le ramassage, puis coupés au plus bas au taille-haie ou à la petite scie à main.
Le volume de fanes est important, mais elles produisent un paillage excellent : les cannes broyées donnent un paillage fin et beau qui se décompose assez rapidement ; entières, elles peuvent être déposées entre les poireaux ou sur les sous-allées du potager pour ne pas se crotter les pieds.
Le miscanthus est parfois appelé à tort herbe à éléphant. Ce nom commun s’adresse en fait à l’espèce Pennisetum purpureum (Stapf, 1912).
Le Miscanthus x giganteus : ce miscanthus géant est en effet issu du croisement naturel spontané entre l’espèce Miscanthus sacchariflorus et l’espèce Miscanthus sinensis. La plante d’origine avait été collectée dans une île au sud du Japon et de nouveaux hybrides naturels ont été trouvés depuis (Tamura et al., 2016). L’origine de la mère de l’hybride interspécifique a été démontrée par Hodkinson et al. (2002b) en comparant l’ADN plastidique contenu dans les mitochondries de ces trois espèces et dont l’hérédité est maternelle.
Le miscanthus est une graminée rhizomateuse avec une bonne à très bonne productivité.
Le génotype utilisé (Miscanthus Giganteus) est un hybride entre deux miscanthus naturels. Il est stérile. Il n’est pas traçant contrairement à du bambou par exemple. Le Miscanthus Giganteus est donc non invasif.
Au-delà de la valorisation de la paille de miscanthus en litière, paillage, et autres destinations … la plante miscanthus a bien des vertus :
Sur les Emissions de Gaz à effet de serre (GES) : Les émissions de GES au cours de l’étape de production de biomasse sont fortement liées aux intrants fossiles utilisés et en particulier à la fertilisation azotée. Grâce à ses besoins réduits en intrants azotés, le miscanthus a ainsi de faibles niveaux d’émission de GES par hectare (inférieurs à1000kg eq.CO2/ha, d’après les calculs réalisés dans LIGNOGUIDE). De plus, la culture de miscanthus pourrait permettre d’augmenter le stockage de carbone dans les sols. La prise en compte de ce stockage devrait encore améliorer le bilan GES. (Source : RMT Biomasse)
Son potentiel de productivité important en situation pédoclimatique favorable + récolte d’un produit sec en fin d’hiver directement utilisable en combustion+ culture pérenne (au moins 15 ans)(sans perte de productivité au cours du temps pour une récolte en fin d’hiver)+ besoins modérés de fertilisation(azote, phosphore et potassium) + peu de protection phytosanitaire(les interventions de désherbage se font au cours des deux premières années)+ stockage de carbone dans les rhizomes+ présence d’un couvert en hiver (source : RMT Biomasse)
Le miscanthus pourra servir de haie et de refuge pour les auxiliaires de la nature. Lorsqu’il est implanté densément et en bande assez large (5 à 15 m), le miscanthus va jouer un rôle de « frein hydraulique » en favorisant le ralentissement et l’infiltration de l’eau de pluie. Il joue un rôle de filtre à particules de terre.
Les implantations de bande de miscanthus peuvent être réalisés perpendiculairement aux ruissellements en bas de parcelles.
Nous préconisons une implantation dans des zones proche des cours d’eau, permettant ainsi de mettre en avant son intérêt environnemental de filtre.
Dans leur article de synthèse, Emmerling et Purle (2017), ont rapporté différentes études montrant un effet très positif du miscanthus sur la biodiversité des plantes et des animaux (oiseaux, petits mammifères, invertébrés, scarabées, papillons, araignées, vers de terre). Par exemple, au niveau des populations d’oiseaux, Bellamy et al.(2009)ont comparé six champs de miscanthus couplés avec des champs de blé d’hiver pendant l’hiver. La diversité en oiseaux et leur abondance étaient supérieures à celle du blé en hiver et pendant l’été. (source INRAE)
La culture ne nécessite ni produit fongicide (lutte contre les Champignons, …), ni produit insecticide ou substance chimique (pour lutter contre les insectes indésirables).
Un désherbage mécanique et/ou chimique est par contre nécessaire pendant la ou les deux premières années de la culture pour éliminer les mauvaises herbes ou adventices qui feraient concurrence aux jeunes plantes de miscanthus encore peu développées (sur les premières années).
La destruction de la culture peut se réaliser de façon mécanique (https://www.biomasse-territoire.info/). Ainsi, la culture nécessite peu d’intrants, que ce soit sous forme d’engrais ou de produits phytosanitaires tels les fongicides ou pesticides.
Aujourd’hui, la culture commence à être reconnue et se développe.
La première chose à déterminer est la destination de votre production (chauffage, litière, paillage, particuliers, professionnels, … Elle peut être multiple, mais vous devez regarder le marché qui vous entoure afin de mesurer l’offre et la demande de votre zone géographique. Ceci doit vous aider à mesurer la pression concurrentielle ainsi que les éventuels marchés disponibles. Nous pouvons vous accompagner sur ces questions, par des échanges téléphoniques mais aussi en regardant les points de productions et de commercialisations déjà présents sur la carte géographique interactive.
La décision d’implanter est prise…
Nous conseillons de mettre en place la production de miscanthus sur des terres peu valorisable en production alimentaire (Céréales, et autres productions destinées à l’alimentation animale ou humaine, …). En acceptant une production moindre mais intéressante malgré tout.
Ne pas hésiter également à ne pas implanter des parcelles complètes, mais plutôt des zones de parcelles accessibles (qui puisse être récolté) : Bande de à mètres de large le long de votre parcelle.
La carte interactive permet de trouver des producteurs de rhizomes en France. Pour l’implantation de la culture de miscanthus, il vous faudra être à l’écoute d’informations et suivre attentivement les recommandations de votre partenaire fournisseur (de rhizomes).
Loïc du PONTAVICE
Animateur Agriculture/Viticulture
Départements 28 – 44 – 49 – 53 – 61 – 72 et Vallée de la Loire
Tél. 06 21 90 55 26
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